Nous arrivons en Corse le 9 mars en alerte orange. Les hauts se couvrent de neiges. Dans les bas un vent violent accompagné de pluie fait grelotter Anise qui se demande ou sont passés les 34 degrés et la chaleur accablante qui l’incommodait trois jours plus tôt dans sa Réunion natale !

 Le deuxième jour, le vent est tombé quelque peu laissant place même à de belles éclaircies. Nous profiterons de Bonifacio et des sentiers environnants pour une heure puis deux autres heures de randonnées côtières Le soir nous retournerons dormirons comme la première nuit  dans les hauteurs de Porto Vecchio.

 Nous quittons le sud pour remonter dans le nord ouest de l’île. Après un arrêt à Sartène, la plus corse des villes corses et son vieux quartier qui gagnerai à être mis en valeur, nous découvrons la neige dès les 400 mètres sur la nationale menant à Ajaccio.

 Après une nuit à Cargèse ou nous visiterons l’église orthodoxe qui vaut le détour, direction les Calanche de Piana. Ballade rapide au château fort (photo) et un autre sentier un peu à l’abandon mais offrant de beaux point de vues. Les panoramas sont magnifiques et invite à la rêverie. De plus, le soleil vient enfin sécher la Corse. Nous quittons la côte pour entrer dans les terres en direction d’Ota.

 Première journée entière de rando. A défaut du GR20, nous empruntons le mare à monti pour un parcours Ota – Evisa – Marignana et retour. Plus que des animaux sauvages, nous verrons de porcs, vaches et cabris qui marronnent à l’état sauvage.

 

Belle journée fraîche mais ensoleillée sur de beaux sentiers avec des ponts génois, des chemins de muletiers dallés et beaucoup de panneaux informatif sur la partie entre Ota et Evisa expliquant la faune, l’histoire et les coutumes de la corse montagnarde.

 Après deux nuits en vraie chambre d’hôte chez Joëlle, belle quinquagénaire corse qui nous parlerons beaucoup du quotidien des gens d’ici, direction calvi.

 En route, nous randonnerons sur le sentier facteur pour un aller retour à Girolata.

 Ma Réunionnaise s’acclimate à douceur du printemps pieds nus.

Aujourd’hui, rando à quatre roues. Après une flânerie à la citadelle de calvi. Direction la Balagne et ses beaux villages.

 

 

 Si San antonina mérite sa réputation, nous aurons un faible pour Pigna. Nous apprécierons également la petite route montant à Speloncato que je rebaptiserai la route aux oiseaux tant nous croiserons pas mal de couples de geais et bien d’autres espèces.

 Ci et la, sur les clôtures en bord de route, nous verrons des peaux de sangliers exhibés comme des trophées de chasse.

 Nous quittons Calvi en direction de Bastia via le cap corse. Nous randonnerons entre Nonza et sa plage ainsi que deux petites heures sur le sentier des douaniers à partir du port de centuri. Nous passerons la nuit  à Figarella dans la chambre d’hote d'élise et gilles médori. Bonne adresse.

 Nous passerons les 3 derniers jours dans la région de Corte et le centre de la corse. En quittant Bastia nous flânerons la première journée dans la Vallée de l’Asco à la recherche des mouflons (nous en verrons quelques uns brouter dans un terrain de camping désert) et rencontrer au bout de la vallée le GR 20 et le refuge de stagnu  sous la neige.

 La deuxième journée, randonnée dans la vallée du Tavignano. Le soleil est magnifique. Cependant nous n’atteindrons pas le refuge de la séga but aller de notre promenade.

 En effet si le flanc nord de la vallée est au printemps avec des arbres morts ressuscitant en jouant la mante religieuse géante,

 le flanc sud par contre, à l’abri du soleil est encore à l’hiver. La neige s’épaissit à murer que nous prenons de l’altitude, le sentier se perd,  les pieds se gèlent et Anise grelotte !

 Dernière journée à Corte et en Corse.

 Un resto pour apprécier l’omelette au brocciu. Une dernière glace à la châtaigne après avoir testé les autres parfums corse (brocciu, cédrat, myrte) les jours précédents, et nous prenons la route du retour sur Bastia avec un long détour pour une nouvelle rando à quatre roue à travers la Castagnicca. Nous traverserons de belles vallées et des forets de châtaigniers à pertes de vue, dénudées en quête du printemps.

 Nous reprendrons le bateau en discutant déjà d’un retour ici au encore calme mois de juin pour une traversée du GR20 en « Valentins »…

 Peut être en 2011 à moins que le choix du Costa Rica, pays neuf évoqué par Anise, ne s’impose.