KikouBlog de pascalpenot - Novembre 2011
pascalpenot

Aucune participation prévue dans les 8 semaines à venir.

Sa fiche

Archives Novembre 2011

Week-end Volcan Jour 3 : Un parcours parfait pour l’entraînement Trail

Par pascalpenot - 30-11-2011 16:57:23 - Aucun commentaire

Week-end Volcan Jour 3 : Un parcours parfait pour l’entraînement Trail

 

Le parcours : Piton Textor - Piton de l'eau - Plaine des palmistes - Piton Textor 

Couché à 19h15, réveil à 04h30, j’ai bien dormi repu par mon dîner composé d’une soupe, de semoule, de macédoine de légumes, de rougail morue et de 2 compotes.

La Réunion se découvre encore sous un soleil magnifique. Alors que les grosses chaleurs commence à poindre au niveau de la mer, ici, au dessus de 2000m, il fait bon, frais la nuit et agréablement ensoleillé le jour.

Vers 06h, je ferai la connaissance d’un forummer du grand raid, leplunul qui vient se garer à Textor pour faire sa sortie Trail dominical

Vers 6h45, me voila parti pour au départ pour une rando sportive qui va se transformer parfois en Trail malgré un sac à plus de 8 kilos dont 5 et demi d’eau.

La partie menant au piton de l’eau est très light et agréable à courir malgré le poids du sac. En passant le piton tangue, je reste émerveillé par un énorme tamarin couché par les vents mais bien vivant, écartant ses branches comme une invitation à bivouaquer aux pieds de ses racines.

J’arrive au piton de l’eau un peu après 8h.

Le piton de l'eau vue d'en bas 

Le piton de l’eau entouré d’arums porte bien son nom.

Le piton de l'eau vue d'en haut 

J’attaque ensuite le sentier descendant à la plaine des palmistes par le piton des cabris. Je démarre en traversant un champ de bovins. Un taureau me regarde perplexe et pas mal de vaches sont un peu affolées de ma présence. Je les contourne restant près des branles ou cas ou. Très vite le sentier redevient comme je les aime, un sentier de foret. D’abord des branles puis au fur et à mesures que je perdrai de l’altitude, des Tamarins des hauts, des Mapou, et des Fanjans immenses !

Régulièrement, le sentier traverse des ravines. Les pierres lisses de toute végétation indiquent qu’il ne doit pas faire bon être la par temps de grosses avalasses. Ça doit débouler à torrent là-dedans.

En pente douce jusqu’au piton des cabris, le sentier plonge ensuite bien raide… Idéal pour une bonne séance de descente à casser de la fibre musculaire.

Le sentier est mieux entretenu qu’il y a quelques années. A l’époque on y étaient passés avec Anise et les bégonias naturalisés et bien humide recouvraient tout le sentier jusqu’à la taille masquant le sol, les marches et les roches. Je me souviens encore d’Anise qui disait « ce sentier là mon chéri… c’est la dernière fois ! »

Arrivé à la plaine la forêt endémique laisse la place à une foret cultivé de cryptomeria. Tout en ligne droite, une horreur de l’homme moderne.

Ensuite pour réattaquer le sentier montant vers Textor, il y a 2,3 Kms de route montante. Les bâtons devant les maisons sans portail me rassurent en cas de chiens emmerdants. Sur la route, je trouverai sur les troncs des mimosas de quoi mettre un peu de gomme arabique sous la dent.

Arrivé au départ du sentier, zone de pique-nique, noir de famille Réunionnaise au grand complet, je fais également ma pause casse croûte.

Il est pas midi quand j’attaque la dernière montée vers Textor. Il fau d’abord remonter une longue partie de foret cultivé avant de retrouvera la foret, la vrai !

Ici le Mapou règne en maître, pas mal de Fanjans également ainsi que quelques Tan rouge. A mesure que prend de la hauteur, je retrouve branle et tamarins des hauts.

Le sentier est raide. Parfait pour un entraînement Trail tant au niveau musculaire – il faut lever haut ! qu’au niveau cardio si on pousse un peu. Il y aurait même de quoi planifier un beau parcours de kilomètre vertical entre la plaine et Textor à 2148 d’altitude.

Un peu avant Textor, je m’agacerai sur une canette laisser la récemment par un pollueur et que je ramasserai. Jusque là tous les sentiers empruntés ces derniers jours était assez propre.

J’arriverai à la voiture vers 13h30. Le temps de faire chauffer de l’eau pour une soupe, un chocolat chaud, puis un café accompagné de pain de miel et de fruit et je reprendrai la route pour Saint-Denis encore en train de rêver éveillé.

A la prochaine

Week-end Volcan Jour 2 : A la découverte d’un sentier fermé

Par pascalpenot - 30-11-2011 16:44:00 - Aucun commentaire

Week-end Volcan Jour 2 : A la découverte d’un sentier fermé

La trace est la : http://www.openrunner.com/index.php?id=1339121 

Réveil matinal, avant 5h. Passé une bonne nuit fraîche, au chaud dans mon sac de couchage.

Le temps de se préparer et tout plier et je prends le sentier vers 6h pour une rando dans la totale l’inconnue pour sa deuxième partie.

Peu de gens savent qu’au pied du piton de la fournaise, dans la rampe Liot, se trouve une foret primaire de toute beauté où règne encore en maître, un arbre ici emblématique, le Tamarin.

Il est de toute les formes, torturées par les vents et les cyclones mais ne rompt jamais. Même à terre, il vit et pousse encore !

Sur le sentier, je trouverai quelques fraises primeurs me donnent le fruit bio du matin.

A la sortie de la forêt on arrive au fond de la rivière de l’est dans la savane cimetière. Ici vaches, veaux et taureaux errent en pleine liberté. D’où mes bâtons de rando à poste…. J’ai le souvenir il y a 5 ans d’un jeune Taureau dans la prairie du sentier remontant vers le nez de coupé de sainte rose qui m’avais défié l’air de dire : si tu penses vraiment en avoir plus grosses que les miennes…ben tente ta chance !… j’avais du faire demi-tour par prudence. Aujourd’hui je trouve un troupeau paisible.

Arrivé au cassé de la rivière de l’est, se trouve un abri pour les bivouacs.

A l’intérieur il est encore fonctionnel. Souvenir d’une rando avec Anise ou on s’y était réfugié par un temps bruineux de farine, transi de froid, les lèvres bleues, à se frotter le corps à tour de rôle avec énergie pour se réchauffer avant de repartir.

Du bivouac, le point de vue sur les méandres de la rivière de l’est 700 mètres plus bas est à coupé le souffle.

A partir de maintenant, je pars dans l’inconnu du sentier menant aux citernes EDF. L’idée n’est pas de parvenir coûte que coûte au trois citernes mais d’avancer, de découvrir, d’explorer et de descendre jusqu’à l’approche de midi avant de remonter dans l’autre sens ou que je sois parvenu

Les 20 premières minutes parcourent une première foret de branles. Le sentier est parfois labouré par le passage des vaches. De nouvelles vues s’offrent sur la rivière de l’est.

Le sentier traverse ensuite Les mares. D’apparence herbeux, le sentier est en fait très spongieux. J’ai l’impression de marcher sur un tapis d’éponge très humide malgré cette belle journée.

Enfin vers 1600 mètres d’altitude, j’arrive à ce que je voulais… de la forêt, épaisse, tropicale, sauvage. La progression sera maintenant très lente, pente, obstacle, sol fuyant, je dois parfois me baisser ou utiliser le coupe coupe pour avancer.

Je sais déjà que je ne parviendrai pas aux 3 citernes. Je veux garder un timing horaire suffisant et sécurisant pour remonter. Je doute même avec une frontale que se sentier se devine aussi facilement.

Alors je regarde autour du moi

Le pinpin (fruits du vacoa des hauts)

Un jeune palmiste rouge

Une orchidée rare, le faham, qui commence sa floraison

Un autre orchidée, le ti-carambole

Je rebrousserai chemin au niveau d’une ravine vers 11h15. Le temps de pique nique et de faire une pause, et j’attaque la raide remontée

 

En chemin, rencontre furtive avec un zoiso la vierge.

Je serai de retour au parking du volcan 11h après mon départ.

Les sabres marrons pendant des heures ont d'abord caressés mes bras avant de les irriter à force de frottement.

Le temps de faire le plein d’eau de mes bouteilles au gîte et d’une douche à la lingette, et je prends la route pour les kiosques de Textor à 20 minutes d’ici, ou je compte passer la nuit.

Week-end Volcan Jour 1 : Courir en pleine nature à 2300m

Par pascalpenot - 30-11-2011 11:10:47 - Aucun commentaire

Week-end Volcan Jour 1 : Courir en pleine nature à 2300m 

Au programme de ce week-end, 3 jours et 2 nuits sur le massif du volcan

J’arrive au parking du Pas des sables vers 15h. Première partie de cette après-midi, un aller/retour sur la plaine des remparts, sur le sentier menant au morne langevin. C’est assez plat mais caillouteux, idéal pour un décrassage agréable avec du travail technique en prime.

Le sentier n’est qu’une succession de points de vue sur la plaine des sables 150 mètres plus bas

A presque au bout du sentier, se croise un autre sentier fermé. Peu de gens savent qu’il est le début (ou l’arrivée) d’un vieux sentier marron, introuvable sur les cartes et qui permet de rejoindre grand coude. Mais bon, si l’envie vous prend de vous y aventurer, faites une prière avant. En effet, tous les sentiers coté sud de cette partie de la plaine des remparts sont fermés en raison de risque d’effondrement majeur. Des énormes failles indiquent qu’un jour où l’autre tout un pan de la falaise s’écrasera dans le Mahavel, comme cela s’était déjà produit dans les années 60.

Arrivé après un quarantaine de minutes au morne Langevin, un beau nuage blanc…pour le point de vue sur grand coude, le cassé de plaine des sables et le grand pays il faudra repasser

Sur le retour, à 20minutes du parking je passe en mode cueillette du bois mort pour le bivouac. Une fois stocké dans la voiture, je repars de l’autre coté en direction de l’oratoire de Sainte Thérèse.

La plaine des sables offre de nouveaux regards avec le piton de la fournaise plus présent.

Je m’arrêterai au piton des basaltes à 2448m pour un des panoramas parmi tant d’autres à la Réunion que je ne me lasse jamais de contempler.

De retour à la voiture, je trouverai sur le pare brise un avertissement de la brigade du parc me rappelant que le prélèvement de végétaux est interdit. Je leur répondrai par SMS que je ne pensais pas abîmer la nature en ramassant au sol du bois mort et que comme demandé, je rendrai mes 2 fagots de bois récoltés à la plaine des remparts. Je reprendrai ensuite la route pour le parking du gîte du volcan ou j’ai prévu d’y mettre la 2 secondes.

Semaine 47/2011 : Reprise de l’entraînement

Par pascalpenot - 30-11-2011 11:07:59 - Aucun commentaire

Reprise de l’entraînement

Lundi footing 1h en cote

Mardi PPG Déniv

Mercredi repos

Jeudi reprise travail de la Vo2 max – 10x20x30 sur herbe en pente.

Vendredi WEC : footing 2h plaine des remparts

Samedi WEC : 11h. rando marron au fond et plateau de la rivière de la l’est

Dimanche WEC : 7h. Rando-course Textor –piton de l’eau – plaine des palmistes – Textor

Week end rando de 3 jours : Tour des ilets de Mafate

Par pascalpenot - 17-11-2011 17:44:07 - 2 commentaires

 Week end rando de 3 jours : Tour des ilets de Mafate

 départ du sentier augustave

Pour le grand week end de 3 jours du 11 novembre, je pars un peu dans le role du guide pour 3 jours à Mafate accompagné de 3 collègues de travail, Jonathan, Mathieu et Serge. Si le premier est très sportif, les 2  autres  sont plutôt joggeur du dimanche et sédentaires.

 

 

 Au programme Un grand tour de Mafate en empruntant tout les ilets habituellement visités en randonnée.

Jour 1 – 11 novembre – Sentier augustave, Aurère, Ilet à bourse, Ilet Malheur, Grand place les hauts.

Nous démarrons par le sentier Augustave. L'histoire de ce sentier se marie avec la création de la canalisation Augustave dans les années 70 pour alimenter en eau l'ilet d'Aurère et redonner vie à cet ilet preque abandonné après le cyclone de 48.

Des le départ le sentier s'enfonce dans la ravine savon. On est dans le Mafate Vert, noyé dans la verdure et très vite accompagné par le bruit de l'eau.

 un fanjan qui se prend pour un parasol

Le sentier, tel un serpent, danse souvent avec la rivière, un coup sur la rive gauche, un autre sur la rive droite ou parfois au centre sur une langue de terre.

 

Il s'en échappe aussi de cette rivière, pour contourner une cascade avant de redescendre au bord de l'eau.


 Dans la ravine savon

Par la suite le sentier quitte le fond de la ravine pour prendre de la hauteur. Certains passages ont été fortement aménagés de balustrades ponts et escaliers à flan de falaise (le sentier a été tracé sur cette partie à même le roc) qui ont remplacé les échelles d'il y a 20 ans suspendues au dessus du vide et qui rendaient ce sentier dangereux et inaccessible aux personnes sujettes au vertige.

 les balustrades du sentier augustave

Le panorama du cirque de Mafate se découvre enfin avec l'ilet à Malheur à gauche, l'Ilet à Bourse à droite, au centre le piton des calumets et le piton carré derrière duquel se trouve grand place les hauts. En fond de tableau du cirque le rempart du Maido.

 

A Aurère première pause à la boutique… les épaules souffrent avec des sacs à plus ou moins 12kgs!

 Arrivé à Aurère

Nous quittons Aurère pour Ilet à Malheur.L'ilet est tout près à demi-heure de marche. Dans une première ravine nous trouverons des chouchous que nous réservons pour le bivouac de demain. L'autre ravine est plus profonde. C'est la avine Bémale et je l'ai rarement vu aussi peu fourni en eau. Généralement des cascades coulent à ces flans et le torrent gronde… La saison des pluies n'a pas encore commencé.

 

 

Pour traverser la ravine, sur le pont, une pancarte indique, une personne à la fois… La passerelle semble en fin de vie.. des travaux sont en cours pour en construire une nouvelle plus solide juste à coté.

 
Ilet à Malheur rimera avec pique nique… Pain maison au curcuma, lin et noix, pomme, salade en boite, boite de sardines et pates chnoises sortiront des sacs.

 

 Pic nic du midi

Nous repartons en directions de l'ilet à Bourse

 

 Le retour de la tortue

Les ilets sont séparés par deux ravines dont la dernière, la grande ravine est traversée par une passerelle branlante

 

Puis le sentier est un vrai tape cul avec plus de 100 m en D+ taillé dans le flanc de la falaise

 

 

Il y a pas mal de monde et de tentes de camping à l'ilet à bourse et pour cause… Ce soir un kabar (concert en créole) aura lieu dans l'ilet.

 

 

Des randonneurs ont amené leur bois pour le feu du soir.

 

 

Et les toilettes de fortunes cachées par les hautes herbes sont prêtes

 

 

On profitera de l'ilet pour boire un coup à la boutique et se reposer dans l'herbe à regarder tout ce brouhaha d'arrivée des "festivaliers"

Nous arriverons à grand place sous une pluie fine en fin d'après-midi. Notre terminus pour aujourd'hui est le camping chez gigi

 L'entrée du camping chez gigi

 

 



Si Mathieu et moi avons une tente assez académique

 

 

Jonathan et Serge dormiront à l'ancienne sous une bache.

 



Depuis le camping vu sur les piton papangue, piton tortue et piton canal derrière lequel se trouve l'ilet Moutou, autrefois habité… Un sentier en partie emporté y mène encore… un projet de rando marron en perspective histoire de revivre le Mafate lontan! Il parait qu'il y encore des zabitation lontan en ruine la-bas. Il y aurait aussi manguier, avocatier, longanis et je ne sais quel autres vitamines bio à se mettre sous la dent!

 

En attendant le repas du soir à la table d'hote du camping (salade verte puis un rougail saucisses, un civet canard et en guide de dessert citrouille au sucre et beignet de bananes), nous irons flaner à la terrasse à la boutique du gite le pavillon situé 300 mètres plus bas, le temps de 2 tournées

 

 

 

Jour 2 – 12 novembre – Grand place les hauts, Cayenne, Lataniers, Les orangers, Roche Plate, Trois roches

Levé avec le soleil, Serge et Jo auront déjà préparé leur affaires avant le ti déj devant le regard amusé d'un marmaille. Beau regard d'enfant.

 

 Marmaille Mafate

Après un bon ti déj avec des oranges et de tit' bananes sucrées, nous repartons pour la plus longue, la plus chaude et donc la plus dure étape de la journée.

 

Première ilet de la journée Cayenne. Un ilet que j'adore car très fleuri et chargé d'histoire (j'en ai déja parlé dans des billets précédents)

 

 

Son école fermée aujourd'hui et en ruine malheureusement... Ca serait sympa de faire un musée de cet vie lontan lloin, très loin de la modernité qu'apportera l'hélico à partir des années 80.

 

 L'ancienne école

 

 

 Le farfar (cuisine en créole) de l'école et au fond la maison de l'instituteur

Son allée principal, l'ex CD2, qui était le chemin menant au siècle dernier ,les curistes à la source sulfureuse de fond mafate

 

Alors que nous observons un vieux ti jaque dans une habitation, fait rare une gramoune de l'ilet viendra engager la conversation avec nous et nous raconter l'histoire de cet arbre centenaire. A travers lui, elle nous parlera avec une certaine émotion de sa mère qui a grandit et s'est éteinte avec cet arbre magnifique. Qu'elle soit venu nous aborder alors que les Mafatais sont réputés très réservés m'étonne encore. En tout cas Jonathan a compris qu'il devait faire encore du progrès en kozé créole.

 

La partie entre la passerelle Cayenne dans la rivière des galets et les lataniers, sous un cagnard et une pente très raide sapera le moral des sédentaires de notre troupeau.

Nous profiterons de l'ilet des Lataniers pour faire de l'eau au gite très décorés "les bambous" et se reposer à l'ombre.

 

La suite est moins raide mais le soleil de plomb assomme toujours Serge et Mathieu qui souffre en sourdine. Leur rythme est lent. Avec Jonathan nous préférons marcher à notre rythme et les attendre régulièrement plus loin à l'ombre le sac posé, loin de mes épaules endolories.

Nous déjeunerons longuement  à la boutique des orangers (nous achèterons également les provisions pour le repas du soir) et ferons de l'eau à l'école avant de reprendre la route vers les 3 roches.

 

 Dans la ravine grand mère, un sculpteur s'est installé

A la brèche, malgré un toit nuageux assez sombre, la vue sur le cœur de Mafate reste comme toujours magnifique!

J

 

 

Juste avant Roche Plate, nous tomberons dans un champs de framboise avec certaines, énormes, juteuses et bien mures… Ce sera une longue pause quatre heures de vitamines bio.

 

 Des framboises partout!!!

Nous trouverons aussi les dernières bibasses de la saison, un pied de café pointu et un joli pied de poc poc malheureusement encore vert.

 

 Bibasses

A Roche Plate, re-boutique pour une boisson fraiche et on fera de l'eau à l'école. Pour le dernier tronçon ente Roche plate et 3 roches, avec Jonathan, nous prévenons  Serge et Mathieu qui nous allons tracer sans les attendre histoire de préparer le camp du bivouac. Je les préviens que ce tronçon fait de montagnes russes courtes mais raides est toujours pénibles sous un gros soleil.

Nous mettront un peu plus d'une heure quinze avec nos gros sacs… Nous trouverons en chemin de la gomme arabique sur les mimisas au tronc grillé par le soleil et les dernières goyaves de chine de l'année qui rappelleront à Jonathan la Nouvelle calédonie. Sur le sentier je croiserai également un couple d'anciens Déniviens.

Le site des trois roches, considéré par beaucoup de guides touristiques comme "LE" site de Mafate à ne pas manquer (personnellement le cœur de la Réunion toute entière est une file interminable de "LE"!) est un classique du bivouac.

 

 

En attendant nos 2 compères sédentaires qui arriverons un ti trois quart d'heure après, nous monterons le camp, partirons à la cueillette du bois, mettrons le rosé dans l'eau et préparons le foyer du feu. Puis ce sera l'heure de la toilettes avant la tombée de la nuit dans une eau froide et un vent frais!

 

 Put... de paparazzi!!!

Et maintenant place à la cuisine et au feu…

 

 

Il nous faudra plus d'une heure pour obtenir un bon tapis de braise et déposer nos casseroles. Au menu, après les tuc de l'apéritifs, il y aura de la semoule accompagné des chouchous récoltés la veille et de saucisses lentilles. Dessert,, compote!

 

Bonne nuit... au bruit berçant de l'eau de la rivière des galets!

 

Jour 3 – 13 novembre – Trois roches, Marla, La nouvelle, Col des boeufs

Reveil avec le soleil. La nuit a été calme hormis des vaches venues brouter dans notre campement à minuit!.... ça surprend!

Le programme de cette derniere journée est assez cool en distance et les montées à 2, 3 tape-culs prés seront plus douces qu'hier. Seul le soleil est à redouter…

 

 

Aussi nous prenons le temps de se reveiller, déjeuner et ranger le camp… Un peu avant 8 heures une dernière photos devant le gouffre de la rivière et en route.

 

 

Le sentier est au début plat et tranquille jusqu'à la zone du grand éboulis qui dans la brume chaude des rayons du soleil grand matin est toujours aussi bluffant à regarder. J'aime particulièrement ce paysage et je ne m'en lasse jamais. Selon l'heure et la méteo, c'est toujours une nouvelle lumière éclairant cette scène de bataille ou l'érosion de l'eau sort vainqueur de ces flans de montagnes en déroute. La beauté de l'eau et du minéral comme dirait un Ushuiaiste!

 

 

Après la montée raide de l'éboulis nous arrivons sur les plateau de l'ilet de Marla, l'ilet le plus grand en surface cultivable du cirque, le plus haut aussi. Il est calé au pied du piton des neiges et du rempart séparant Mafate de Cilaos avec les rochers des 3 salazes.

 

 Les trois Salazes?... suivez le doigt de Jo!

A Marla nous ferons la pause casse-croute de 10h au snack le Marla

 

 

Nous prendrons des boissons fraiches et des énormes sandwichs aux boutons gratinées piment!

Après une bonne heure d'arret, on fait de l'eau au robinet de l'école et direction La Nouvelle par la passerelle Ethève. Le charme de cette passerelle, ce sont ses cuves naturelles en dessous très belles avec une eau presque verte.

Nous ferons également une longue pause d'une heure à la nouvelle ou nous partagerons 2 caris barquettes pour 4. Nous ajouterons à la viande (du poulet) une grosse boite de maquereau à la tomate.

La montée de la nouvelle au col des bœufs est agréable. Un peu raide sur le début et la fin mais pour le reste assez douce voire presque plate dans la plaine des tamarins.

 

 Le paysage vert et merveilleux de la ravine Cimendal( encore un projet de rando marron en foret trotte dans ma tête)

 

 

 Les formes étranges des Tamarins, qui se tordent au gré des cyclones, dans la plaine du même nom

 

Nous arriverons au parking du col des bœuf à 16h45. La fraicheur de salazie enveloppe notre bonne fatigue. Quelques étirements et un gateau breton plus tard, nous reprenons la route vers la civilisation!

 

 L'arrivée au col des boeufs

 

A la prochaine

 

Voir les 2 commentaires

Week end rando : le tour des cirques de la Réunion

Par pascalpenot - 09-11-2011 16:38:49 - 4 commentaires

Tour des 3 cirques de la Réunion

Salazie, Mafate et Cilaos

Le week end dernier randonnée sportive en couple avec thewomanofmylife sur 2 jours.

Au programme le tour des trois cirques de la réunion. Nous dormirons au gite le Carillon à Cilaos.

Un parcours de 48km avec 4120m de D+

Premier jour

Hell-bourg, grand sable, col de fouches, marla, taibit, cascade bras rouge, Cilaos

Deuxième jour

Cilaos, le bloc, gite piton des neiges, Cap anglais, Hellbourg

 

Le GPX est là

Premier jour

Nous nous garons dans la rue principale d'Hell Bourg. Ce village est agréable, de belles cases créoles de toutes les tailles et de toutes les couleurs posées dans des jardins débordant de fleurs.

Une case fleurie à Hell bourg

Le sentier demarre au bour de la rue par les anciens thermes de Salazie…Ils fermèrent après le désastreux cyclone de 48 qui boucha la source miracle par un ébouli.

 

Après un peu de route on longes ici un sentier, là un chemin 4x4 ou agricole au pied ud piton d'anchaing. C'est le piton imposant du cirque, planté en plein milieu. Le sommet forme un plateau garnie d'une foret avec quelques clairière qui prête au bivouac…. Le problème est qu'il faut monter  "son eau" et "son toit" dans un sentier raide, raide, raide!!!

 Le piton d'Anchaing

Avant d'arriver à l'abri de grand sable (pour info le robinet d'eau et toujours la et fonctionnel) on trouvera une liane grenadelle avec 2 fruits murs à manger.

Alors que je m'apprêtais à faire Maïté Mac Giver avec mon canif, Anise m'instruis comme ouvrir une grenadelle à la mano.

 

Avec la fraicheur et la verdure du cirque de salazie généreusement arrosé par les pluies, je savais que la nature gaterai nos ventre.

Outre des grenadelles, nous mangerons dans le chemin des bibasses

 

 

... Les dernièrs goyaviers de la saison

 

... En primeur, les premières fraises des bois

 

... Et dans les petites ravines en eau, du cresson qui finira en sandwich

 

 sandwich de cresson au pain de noix, lin, curcuma

En plus de quelques randonneurs on croisera un zoiso la vierge, une femelle, seule, ce qui est assez rare (ces oiseaux la se croisent en général par couple)

 Zoiso la vierge femelle

Ainsi qu'une musaraigne pas effarouchée du tout posé en plein milieu du sentier entre sièste et bain de soleil.

On pique niquera au sommet du col de fourche avant de passer Marla, le Taibit plus plonger sur Cilaos ou on arrivera en fin de journée après 10 heures de marche.

L'accueil du gite le carillon est sympa. Il est bien situé, au bord du centre ville. On mangera dans un resto le soir, entre gratin de papaye et cari.

Deuxième jour

Le lendemain on prend notre temps. Un ti déj au gite (ti déj avec des fruits, ce qui est rare dans les gites), l'achat du pain au boulanger  du coin pour le midi, une flanerie au marché forum et nous voila partis.

On se perdra dans Cilaos à visiter l'arrière ville pour avoir tourné une rue trop tot mais bon on est pas pressé. On doit juste montée au gite au piton des neiges puis basculé sur Hell bourg par le cap anglais.

Vue sur le piton des neiges depuis la mare de cilaos

Avant de quitter la ville, je tombe sur les premières mures de la saison.

 

Puis on attaque la montée du bloc… On tombera sur un couple de merle péi…Ils sont au dessus de moi et ne semble pas éffarouché ou ils ne m'ont pas vu… Ils se restaurent. je profite de l'aubaine de les avoir aussi près pour les filmer. Dommage qu'ils ne chantaient pas car leur chant très variés est particulier. D'ailleurs cet oiseau maintenant protégé a longtemps été chassé pour être mis en cage au cause de la qualité de son chant…

 

 

Nous arriverons au gite du piton des neiges sous un beau soleil bien chaud

On y mangera notre repas du midi avant de se faire, comme la musaraigne hier, une sieste et un bain de soleil agréable.

 

Nous terminerons le tour des cirques par la descente du cap anglais. Un sentier raide emprunté par le grand raid dans le sens montant et par le trail de bourbon dans le sens descendant.

Le sentier est périlleux mais pas désagréable à descendre si on voyager lége

 

Nous arriverons à Hell bourg un peu après 15h00. Je profiterai d'un bazardier  au bord du chemin pour acheter mes légumes de la semaine. Puis avant de rentrer on prendra un verre dans un snack, un jus de canne bien  frais fait maison avec des bonbons cocos et des bonbons miel.

A la prochaine

Voir les 4 commentaires

Accueil - Haut de page - Aide - Contact - Mentions légales - Version mobile - 0.44 sec - 794451 visites